Jean-Luc Dubois, responsable de la production chez Protac
Nous continuons notre série de portraits, après Romain, responsable de la prescription (à lire ici), c’est à Jean-Luc Dubois de nous parler de son métier et de son rôle au quotidien. Responsable de la production chez Protac, il a deux défis au quotidien : la qualité et les délais. Le bois brut arrive chez Protac afin d’être pris en charge par la production : séchage, rabotage, traitement de préservation et finition. La logistique assure alors le relais. Le rôle de Jean-Luc consiste à orchestrer les équipes afin de répondre aux exigences de qualité et de service. Entretien.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Jean-Luc Dubois, j’ai 42 ans. Je suis originaire de Saint-Brieuc. Après des études de gestion de production industrielle, et une expérience dans l’agro-alimentaire, j’ai rejoint Protac en 2011. J’avais envie de voir autre chose, d’un nouveau défi.
Depuis combien de temps as-tu rejoint Protac ?
J’ai été embauché chez Protac, il y a maintenant huit ans. Lorsque Michel Rose m’a recruté, j’ai débuté sur la ligne à apprendre le rabotage du bois, puis j’ai été responsable de la mise en place de la nouvelle ligne de peinture, pour l’application du produit phare, le Clinexel. On m’a ensuite confié la gestiondes deux lignes de finition. Depuis 2016, je suis en charge de l’intégralité de la production, du rabotage jusqu’à la finition, en passant par le traitement.J’ai contribué à l’amélioration de la ligne, l’augmentation des productions et les innovations des produits. Nous avons développé la gamme Essentiel et les clôtures.
Depuis 2011, la production a triplé de volume. Il y a eu un véritable tournant en 2013, avant on suivait, on regardait ce qui se faisait ailleurs et aujourd’hui, Protac est suivi par les autres. Nous avons notamment été précurseurs dans l’industrialisation des bardages avec saturateurs.
Quel est ton rôle au sein de l’entreprise ?
Je suis responsable de la production.
Mon rôle au sein de l’entreprise commence à la réception des bois bruts et il se termine lors de la cession du produit fini à la logistique.
Mais plus concrètement, en quoi consiste ton métier ?
Organiser / Contrôler /Optimiser / Améliorer / Imaginer / Construire : ces six mots résument parfaitement mon rôle.
Tout d’abord, je contrôle la chaîne de production, qui comprend le rabotage, le traitement et la peinture. Ensuite, j’ai un rôle RH, d’accompagnement de mes équipes au quotidien : 60 personnes à gérer en production sur les différents sites avec des horaires 24/24 pour optimiser l’outil. Enfin, la mise en place process. Nous avons deux impératifs : la qualité et les délais.
Qu’est-ce que tu aimes dans ton job ?
La diversité. Nous devons arriver à satisfaire les demandes des clients avec les équipes de production. C’est un véritable travail d’équipe.
Quelles sont les valeurs de Protac ?
– La qualité des produits
– Le service : se plier en quatre pour un client, même pour une petite quantité dans un délai hyper court.
– L’innovation : c’est un travail de concert avec les architectes, Romain fait le lien avec le terrain, ce qui nous permet la vision des demandes du marché.
Quels sont les challenges que vous devez gérer au quotidien ?
Garder cet esprit d’équipe, assurer la cohésion, nous avançons ensemble.
Et améliorer en permanence l’outil de production via des investissements. Nous travaillons également la valorisation des produits connexes (copeaux, sciures). Rien ne se perd dans le bois.
Un projet dont tu es particulièrement fier ?
Je suis fier de nos deux lignes de peinture, on ne retrouve pas ailleurs en Europe ce niveau de qualité et de performance. La seconde ligne a été montée en dix mois seulement et produit chaque jour 4000m2 (et 2500m² sur la première ligne, soit 6500 m²/jour au total).
Qu’est-ce qui te plaît dans le bois ?
La diversité, ce n’est jamais pareil.
Les multiples possibilités d’innover et de construire.
Si tu ne devais choisir qu’une seule essence de bois, laquelle choisirais-tu ?
Le Red Cedar, c’est le bois que je préfère pour ses caractéristiques : super léger, et pour autant hyper performant et durablement imputrescible. Il traverse bien les années.